La jeune fille s’appelait Rawan. Elle n’avait que huit ans. L’âge de l’innocence pour les jeunes filles de son âge. Mais dans son pays, il en va autrement. La tradition veut qu’on les marie. Dans son cas, elle l’a été avec un homme de quarante ans. Une personne qui a payé 10 000 rials (un peu plus de 2 000 euros) pour s’offrir cet enfant.

 

 

C’est le beau-père de l’enfant (dont le père biologique est décédé) qui a vendu l’enfant. Une fillette qui n’a pas survécu à la nuit de noces. Elle est décédée des suites d’une hémorragie interne dans une chambre d’hôtel.

L’affaire n’aurait jamais été révélée sans le courage d’un journaliste freelance Mohammed Radman qui a dénoncé les faits, confirmés par l’UNICEF. Les autorités de Hardh, pour leur part, nient les faits et déclarent que l’enfant est vivante, en bonne santé et n’a pas été mariée. Quant à l’assassin, un Saoudien, il, n’aurait pas été inquiété, selon le Centre yéménite pour les droits de l’homme.

 

Un phénomène qui concerne 52 % des jeunes Yéménites


«Au vu de cette terrible histoire, nous répétons notre exigence de voir voter une loi imposant un âge minimum de 18 ans pour pouvoir contracter un mariage», a déclaré un collaborateur du Centre. Mais par le passé, de telles propositions de loi ont systématiquement été rejetées par les islamistes de cette région tribale du Yémen.

Car ce fait est loin d’être isolé. Selon des chiffres de l’Unicef, 14 % des jeunes filles yéménites se marient avant d’avoir soufflé leurs quinze bougies et 52 % avant 18 ans. Des fillettes qui n’ont pas beaucoup d’autre choix. Si ce n’est celui de fuir.

C’est l’option choisie par Nada al-Ahdal, une jeune Yéménite de 11 ans qui a raconté son histoire dans une vidéo bouleversante rendue publique en juillet dernier. La jeune fille y expliquait avoir fui sa propre famille qui voulait la marier de force. «C’est vrai que j’ai quitté ma famille. Je ne pouvais plus vivre avec eux. Je veux vivre avec mon oncle. Qu’en est-il de l’innocence de l’enfance? Qu’ont-ils fait de mal, les enfants? Pourquoi les mariez-vous de la sorte?»,

Et de poursuivre son vibrant plaidoyer  : «Mon cas n’est pas unique en son genre […], dit encore la petite Yéménite, les larmes aux yeux. Je préfère mourir plutôt que d’être mariée de force. Je ne retournerai plus jamais chez mes parents. Jamais! Ils ont tué tous nos rêves, il ne reste plus rien. Ce n’est pas une façon d’éduquer. C’est criminel, simplement criminel!»

 

140 millions de mineures d’ici 2020


Le Yémen n’est pas le seul pays où ce genre de pratique est monnaie courante. Selon les Nations Unies, plus de 140 millions de mineures à travers le monde (notamment au Mali, au Mozambique, au Bangladesh, et au Niger) connaîtront pareil sort d’ici à 2020. Et 50 millions d’entre elles seront âgées de moins de 15 ans…

 

Source; Lavenir.

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