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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 07:12
Coca-Cola et la stévia

A.Ma.

 

Le groupe compte sur ce nouvel édulcorant pour élargir sa gamme. Et ouvre son labo pour l’occasion. Le point.

La stévia vient de recevoir son billet d’entrée par la Commission européenne (voir "LLB" du 15 novembre). Ou plus exactement les glycosides de stéviol, extraits des feuilles de stévia, alias un édulcorant naturel dont le pouvoir sucrant est 200 fois supérieur au moins à celui du sucre, et sans la moindre calorie à la clé. C’est dire si Coca-Cola (15 marques en Belgique dont Coca, Minute Maid, Chaudfontaine, etc.), au même titre que d’autres entreprises, se réjouit de cette décision européenne en ce qu’elle lui permet d’élargir sa gamme d’édulcorants et de proposer d’autres boissons moins caloriques.

Les calories, c’est évidemment un des chevaux de bataille du groupe qui, voici trente ans, introduisait en Europe sa première boisson sans calorie, le bien connu Coca-Cola Light. A l’heure actuelle, "deux tiers des marques de la société possèdent une variante sans calorie ou peu calorique et 30 % du volume total des 140 marques vendues en Europe sont sans calorie ou peu caloriques" , précise le groupe. "41 % du volume vendu en Belgique est sugar free" , ajoute la porte-parole de Coca-Cola Belgium. Pratiquement, souligne encore le groupe, "suite à l’extension du portefeuille de produits, la teneur moyenne en calories d’un verre de boisson gazeuse de Coca-Cola en Europe a baissé de 10 % ces dix dernières années" .

STEVIA-ET-SUCRES.JPG

Les extraits de stévia viennent aujourd’hui compléter la série d’édulcorants utilisés, tels la sucrose, la sucralose ou l’aspartame, sachant qu’il est difficile de remplacer le sucre par autre chose au niveau des récepteurs de la bouche et qu’il faut trouver le profil le plus semblable en matière de perception par le consommateur, de durée du goût aussi, comme l’indique Jean-Christophe Lombard. Il est directeur des fonctions de support en decherche & développement au laboratoire d’Anderlecht, le deuxième plus grand centre de développement et d’innovation du groupe - juste derrière celui d’Atlanta - et exceptionnellement visitable à l’occasion de l’autorisation de la stévia. Ici, les extraits de stévia sont donc 200 fois plus sucrés et le goût reste plus longtemps en bouche, "ce qui n’est pas nécessairement très bon, ni très rafraîchissant" . "On ne va donc pas remplacer tout le sucre par de la stévia, mais 30 à 40 % seulement" , ajoute Jean-Christophe Lombard.

De même, il n’est pas prévu de troquer l’aspartame du Coca-Light pour la stévia."Le Coca stévia n’est pas à l’ordre du jour , déclare Liesbeth Denys. En zéro calorie, nous avons déjà le Light et le Zéro et le but n’est pas de changer la formule. On étudie plutôt différents produits qui pourraient s’accommoder du goût, légèrement réglisse, de la stévia. Nous espérons lancer des produits dans les plus brefs délais." Sans plus de précision. Mais cela ne devrait pas tarder.

Cela fait, en effet, des années que la compagnie travaille sur la stévia. Pour l’heure, elle commercialise déjà dans le monde plus de 30 produits gazeux et non gazeux édulcorés à l’aide de stévia combinée à d’autres édulcorants naturels. En Europe, il existe deux produits qui en contiennent actuellement : le "Fanta Still" lancé en France en 2010 (la stévia y a été autorisée en 2009) et du Nestea Green en Suisse. Deux produits qui ont été développés à Anderlecht.

Le laboratoire, qui emploie environ 170 personnes d’une vingtaine de nationalités différentes, s’occupe à la fois de contrôle de qualité et du développement des emballages, des équipements de vente (comme les petits frigos près des caisses des supermarchés) et des produits à destination de l’Europe, l’Eurasie (Moyen-Orient, Russie, etc.) et l’Afrique, soit une centaine de pays (en gros, la moitié des pays dans lesquels Coca-Cola est présent de par le monde). Ce qui représente plus de 40 % des produits vendus dans le monde. "Nous partons des consommateurs, de leurs besoins et des occasions dans lesquelles ils ont envie de boire , détaille Jean-Christophe Lombard. A partir de là, nous définissons un goût, une catégorie de boissons, un emballage." A Anderlecht, "on crée 500 nouvelles formules par an" , dit encore le responsable. Formules pour améliorer des produits existants, pour des produits nouveaux ou pour des catégories nouvelles même. Cinq cents formules qui sont enregistrées et lancées quelque part en Europe, Asie ou Afrique.

 

En gros, "cinq par pays" , sourit Jean-Christophe Lombard. Une dernière précision : en Europe, il y a, par exemple, 10 formules de Fanta Orange différentes, adaptées aux différents marchés.

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