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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 06:12
  1. En avant toute et bonne chance...pour votre portefeuille !
  2. Dormir la veille sur place : les tentes Quechua, c’est fait pour ça. Vous l’avez déjà fait pour le concert de Mylène Farmer à Bercy, vous pouvez bien le refaire pour un chemisier 50% soie.
  3. Travailler la diététique : une journée comme celle-là, on puise dans ses réserves à force de piétiner, de crier, de tirer sur un pull qu’on avait vu avant, de sprinter vers des bottines. Donc pâtes-jambon, sucres lents.
  4. Effectuer préalablement une reconnaissance tactique : repérer les articles intéressants et définir l’accès le plus rapide vers le rayon visé. Un petit gilet à -70%, ça peut se jouer à quelques dixièmes de secondes, ne vous laissez pas distraire par un étalage de boites à chaussure.
  5. Miser sur des tailles peu communes : ce qui exige une préparation très en amont : se bander les pieds comme les Chinoises il y a un siècle pour être la seule à prétendre aux tailles 35 sur les chaussures ou, à l’inverse, se laisser pousser les pieds depuis sa plus tendre enfance.
  6. Éviter les vêtements qui offrent des prises : si vous êtes amené à vous glisser sous le rideau de fer dès l’ouverture ou s’il faut s’infiltrer dans une foule pour accéder aux bacs de Tshirts, un coupe-vent en toile cirée ou un corps nu préalablement huilé vous feront gagner du temps.
  7. Faire le tri dans ses affaires quelques jours avant : ce serait con d’acheter quelque chose en double ou dont vous n’aviez pas besoin. Pour donner vos vêtements, on vous donne quelques adresses ici.
  8. S’entrainer toute l’année à la foule : on recommande la Place des Terreaux à Lyon le samedi de la fête des lumières, un week-end de Transmusicales dans la Rue St Michel à Rennes, ou un réveillon sur les Champs Elysées. Un stage d’une semaine dans le métro de Tokyo ou dans un bus de Pékin devrait avoir raison de votre agoraphobie.
  9. N’ayez pour cible qu’une seule couleur : ce sera plus facile à repérer. Ne prenez pas le risque de tergiverser, est-ce que ce petit pull bleu ira avec votre veste en daim, ce genre de truc. Cette année, vous prenez tout ce qui est bordeaux et à votre taille. Efficacité.
  10. Présentez-vous une semaine avant, mais armé : parce que braquer un magasin qui propose jusqu’à -80% sur ses stocks, c’est complètement con.
  11. Y aller seul : pas le temps de s’apitoyer sur le sort d’une copine qui ne trouve rien et finira piétiné par la foule avant de vous lâcher dans un dernier souffle « laisse moi là, je vais te retarder chez H&M ». À la guerre comme à la guerre.
  12. ex Ronan

>>> cliquez ici pour une sélection de sites d'achat en direct

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 06:11
Les soldes vous offrent de très bonnes affaires, mais vous pouvez encore gagner plus en utilisant certaines astuces que nous vous rélévons ici !
ARGENT BILLETS BCP 2-copie-1

Certains clients achètent des vêtements avant les soldes et viennent ensuite les rapporter… puis les racheter à moindre prix

 C’est bien connu, les jours suivant les fêtes, de nombreux insatisfaits revendent leurs cadeaux sur les sites de petites annonces ou dans les magasins spécialisés. Mais quand il s’agit de vêtements, c’est nettement plus compliqué et le plus simple reste de retourner au magasin pour changer la taille, la couleur ou tout simplement l’article qui ne vous plaît pas.

TIRELIRE-ROSE-copie-1.JPG

Certains chasseurs de réductions y ont vu le bon filon. Plutôt que de se hâter le premier jour des soldes pour tenter de dénicher le petit top ou la veste qu’ils lorgnent depuis des mois mais qu’ils trouvent trop chers, ils se l’achètent au prix plein quelques jours avant les soldes et attendent les démarques. À ce moment-là, ils retournent au magasin, se font rembourser leur article au prix plein et… le rachètent en solde. De même, ceux qui ont reçu cet horrible pull rouge qu’ils détestent n’hésitent pas à l’échanger contre deux ou trois articles pour le même prix. EXCLAMATION 3

“Le hic, c’est qu’avec le monde, nous ne remettons pas directement l’article en vente, avec la démarque qui lui correspond” , explique cette vendeuse d’une grande chaîne de vêtements. “Nous faisons cela en fin de journée ou quand nous avons un peu de temps. Pour ceux qui tentent donc ;de réaliser la bonne affaire en achetant une veste à son prix normal et espèrent la racheter en solde et s’offrir quelque chose en plus, le jeu n’est pas gagné d’avance car si le même article, dans la même taille, n’est pas disponible en rayon, ils en seront quittes pour acheter autre chose car nous ne remboursons pas les achats mais nous proposons un bon de valeur identique. Il leur faudra alors attendre que l’article soit remis en rayon pour pouvoir se l’acheter en solde.”

SOLDES-MULTI--.JPG

Et la vendeuse d’expliquer que les ficelles des chasseurs de bonnes affaires sont nombreuses. “Tous les soirs, avant que ne débutent les soldes, on doit ranger les rayons car on remarque que des articles ont été intentionnellement déplacés, voire cachés, par des clients qui seront là à l’ouverture, sachant bien où ils ont planqué leurs trésors. Ils passent en général à la caisse quelques instants après leur arrivée, ce qui ne laisse planer aucun doute sur leurs manœuvres. Quand ça marche. Car c’est assez marrant de voir leur tête lorsqu’ils ne retrouvent pas ce qu’ils sont venus chercher. Comme si, à la maison, ils s’énervaient en cherchant la télécommande qu’ils sont sûrs d’avoir déposée dans un coin alors qu’elle n’y est pas.”

Et d’autres n’hésitent pas à demander qu’on leur réserve des articles. “Certaines enseignes le font avec les clients qu’ils connaissent bien. Chez nous, on ne rentre pas dans ce jeu et, vu le nombre de clients que nous avons, ce serait de toute manière vite ingérable.”

 

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 10:06

 

Une famille gaumaise belge en situation précaire a reçu plus de 1 000 € d’un donateur anonyme. Voici l’histoire réelle de ce miracle de Noël.

trefle feuille en or

Les miracles de Noël n’existent pas que dans les contes. On en croise aussi dans le monde réel. La preuve avec cette belle histoire qui est arrivée il y a quelsues années à une famille gaumaise. Elle nous est contée par un médecin d’Arlon, qui préfère garder l’anonymat.

Ce médecin, Nathalie (nom d’emprunt), donne également des consultations à Virton. Un jour de début décembre, arrive une dame qu’elle a l’habitude de recevoir. Aujourd’hui, contrairement aux autres fois, elle boite. Nathalie s’en inquiète. «Je boite parce que je suis venue jusqu’ici à pied, explique la dame qui a marché un peu plus de 6 km. L’huissier nous a pris notre voiture ce matin

Jamais, il n’est venu à l’esprit du médecin que cette famille puisse se trouver dans une situation précaire. Et pourtant! La dame, avec dignité et sur le coup de l’émotion, confie à Nathalie les coups du sort dont est victime sa famille.

Le lendemain, Nathalie reçoit à Arlon. Alors qu’elle est en train de finaliser une ordonnance avec un patient, le téléphone sonne. «Est-il possible d’étaler le paiement de ma consultation?», demande une voix. La conversation se poursuit et les 25 € de consultation sont étalés en plusieurs échéances. De l’autre côté de la table, le patient n’en revient pas : «Ne me dites pas qu’il y a des gens qui ont besoin d’étaler le paiement d’une consultation?»

Et Nathalie de lui expliquer que les cas sont nombreux. Très marquée par l’histoire de la veille, elle raconte au monsieur le cas de cette famille gaumaise.

Les jours passent. Et Nathalie reçoit un coup de fil du monsieur le 23 décembre. «Est-ce que je peux vous apporter quelque chose pour la dame dont vous m’avez confié l’histoire?», demande-t-il à Nathalie. Elle acquiesce. À la fin de ses consultations, le monsieur vient remettre une enveloppe dans les mains du médecin. «Ça tombe bien, je revois la dame, la semaine prochaine, explique-t-elle. Si ça ne vous ennuie pas, j’aimerais que vous lui remettiez l’enveloppe aujourd’hui», insiste le monsieur.

Et il convainc Nathalie. Ne sachant ce qu’il y a dans l’enveloppe, elle est un peu embêtée et décide de repasser chez elle prendre une bouteille de champagne. La voilà en route vers Virton. Elle arrive devant la maison de la famille et sonne à la porte. La dame ouvre, bien étonnée de trouver là son médecin. Nathalie explique le pourquoi de sa venue inopinée. La dame prend peur. Mais Nathalie la rassure. Elle a gardé, pour elle, leurs noms. «Voici l’enveloppe et comme ce sont les fêtes, j’en ai profité pour vous remettre cette bouteille», termine Nathalie, un peu gênée.

La dame l’invite à entrer et à boire une tasse de café. La maison est on ne peut plus modeste. Nathalie s’assied à la table de la cuisine avec le reste de la famille. On boit du café. On discute. Puis vient le moment d’ouvrir l’enveloppe. La dame la décachète. Les larmes lui montent aux yeux. Elle sort des dizaines et des dizaines de billets. Le père tombe là assis, en pleurs. Les larmes gagnent également la plus grande des filles. Ainsi que Nathalie. Une telle générosité! Il y en a pour plus de 1000€.

Plus tard, la dame confiera à Nathalie qu’avec cet argent, ils ont passé le plus beau Noël de leur vie, qu’ils ont pu offrir de beaux cadeaux à leurs enfants. Grâce à ce don anonyme, elle a également pu récupérer la voiture.

Avec la voiture, elle a pu retrouver un travail pour quelques semaines. Quand on vous dit qu’il n’y a pas que dans les contes que la magie de Noël fait des miracles.

Ex Lavenir

 

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:27

Faites de sérieuses économies par des petits gestes quotidiens et en adaptant votre matériel. La colonne du milieu vous indique ce que vous gagnez sur un an. C'est bon à prendre !

 

(à la prochaine dès demain !) avec en pime un brin d'humour !!!

TIRELIRE ROSE-copie-1

Faire réparer un robinet qui fuit goutte à goutte 83 € Un robinet qui fuit goutte à goutte perd 4 litre/heure, ce qui correspond à 35m3 /an.
Faire réparer un robinet où un petit filet d'eau fuit 332 € Un robinet qui laisse couler un petit filet d'eau perd 16 litres /heure, ce qui correspond à 140 m3/an.
Faire réparer une chasse d'eau qui coule 519 € Une chasse d'eau qui coule perd 25 litre/heure, ce qui correspond à 219 m3/an.
Remplacer le bain par la douche 21 € En remplaçant le bain par la douche, on peut économiser de grandes quantités d'eau. En effet, un bain consomme 100 à 150 litres, tandis qu'une douche de 5 minutes consomme 20 à 75 litres.
Remplacez la vieille chasse d'eau par une chasse à double commande 26 € Un investissement très rentable et bon pour l’environnement
Ne pas laisser couler l'eau durant le brossage de dents 21 € En coupant l'eau pendant le brossage de vos dents vous économisez plus de 23 litres d'eau par jour
Remplacer le pommeau de douche classique par un pommeau économique 35 € Le remplacement d'un pommeau de douche classique par un pommeau économique permet d'économiser 8 litres d'eau par minute sans perte de confort.
ex Crioc.
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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 05:28

 

La ministre de la culture, Aurélie Filippetti, a annoncé samedi 30 juin que le gouvernement examinerait en 2013 une possible extension de la redevance audiovisuelle aux écrans d'ordinateur afin de sécuriser les moyens alloués à l'audiovisuel public.

Cette taxe ne s'appliquerait qu'aux foyers n'ayant pas de télévision et ne viendrait pas s'ajouter à la redevance déjà existante, a précisé sur RTL la nouvelle ministre de la culture.
 

"Est-ce qu'il faut étendre la redevance à des écrans (d'ordinateur) quand on n'a pas de télévision ? C'est une question qui se pose, mais ça serait une redevance évidemment par habitation, on ne paiera pas une redevance (en plus) si on a un ordinateur et une télé", a-t-elle ajouté.

La redevance audiovisuelle, désormais appelée "Contribution à l'audiovisuel public", finance les organismes publics de télévision et de radio parmi lesquels France Télévisions ou encore Radio France.

Chaque foyer fiscal propriétaire d'une ou plusieurs télévision en paye une, quel que soit le nombre d'appareils. Elle est aujourd'hui de 125 euros en France métropolitaine, et de 80 euros dans les départements d'outre-mer.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 05:25

Pour vous, un dépannage est toujours urgent, c'est pourquoi vous avez recours en catastrophe à l'aide en ligne

TIRELIRE PIECES DANS L AIR

Mais elle peut vous coûter très cher, jusqu'à un € la minute, surtout quand on considère la mise en garde ci-dessous mentionnée sur un site de constructeur:

 

"Le temps d’attente peut varier selon :

> l'heure de votre appel
> le nombre de clients en attente
> le temps nécessaire à répondre aux questions des autres clients"

 

>>> Son ordinateur étant très capricieux au démarrage et bloquant souvent, l'infortuné fait appel au service d'aide:

1- Musique, message d'accueil, manipulations des touches du combiné, re-musique d'attente: 2 min.

2- Début de la conversation par la constitution d'un dossier et attribution d'un numéro de référence: 2 min 30.

3- Explication du problème par le client et questions du technicien en ligne: 3 min.

4- Manipulations dirigées par le technicien et effectuées par le client: 7 min.

5- Directives finales données par le technicien: 1 min.

 

DUREE TOTALE: 15 ' 30 " COUT: 16 € ! 

 

>>> ASTUCE: Formez le numéro général non surtaxé et demandez à la centrale de vous passer le service technique.

>>> Achetez chez un vendeur dont le service d'aide n'est pas surtaxé.

NOTE: Cet article s'applique aussi à toutes vos communications téléphoniques  quel qu'en voit le but, car les numéros surtaxés, sous prétexte de services complémentaires, se multiplient à ravir !

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 19:25

Pour vous aider, nous relayons ce remarquable article, car il est très complet, clair et sans partie prenante pour une marque particulière. A conserver précieusement donc ! Et faites de belles économies 

Lorsque le temps est venu de faire son choix parmi des dizaines de smartphones différents, il peut être fort difficile de trouver celui qui vous ira comme un gant. Le plus souvent, le public se base sur la réputation des constructeurs, sur les conseils du vendeur, voire sur les tendances dans son cercle d’amis. Pour vous aider à faire votre choix de manière un peu plus délicate, nous vous avons concocté un petit dossier…

Les smartphones sont de plus en plus nombreux, variés et proposent des fonctionnalités multiples.

Etape n°1 : Définir votre budget

Pour beaucoup, c’est l’étape la plus importante. La Belgique ne proposant pas d’offres d’abonnement permettant d’acquérir le dernier iPhone à 1€ ou le Galaxy S3 à 1 cent, il faut impérativement limiter son budget. Les adolescents optent généralement pour des smartphones entrée de gamme (entre 85 et 150€), tandis que les jeunes  travailleurs ont un budget beaucoup plus large (250 à 500€), les mordus de technologie peuvent dépenser des fortunes et les adultes qui ne s’intéressent que très peu aux smartphones prennent généralement le modèle le moins cher – se traduisant en paroles par le traditionnel “du moment que ça téléphone et permet d’envoyer des SMS…”

De notre point de vue, il vaut mieux étendre son budget, pour éviter de rechanger de téléphone 6 mois plus tard, sous prétexte qu’on en a déjà fait le tour ou qu’il ne nous convenait pas tout à fait. Élargir ses horizons est toujours une bonne chose, même si au final, on retourne à quelque chose de plus traditionnel…

L’utilisateur lambda aura sans doute tendance à opter pour un smartphone entrée de gamme, avec des appareils qu’on trouve facilement à partir de 60€ et qui proposent déjà toutes les fonctionnalités de base qu’on est en droit d’attendre de la part d’un téléphone portable : emails, Facebook, téléphoner, envoi de SMS, jeux, 2G, appareil photo, Wifi et parfois même GPS. Plus les prix grimpent, les plus options fournies avec le smartphone sont modernes, avec l’ajout par exemple de la 3G, d’Office, d’un GPS intégré, d’un écran ultra-résistant, etc. etc.

Etape n°2 : Définir vos besoins

De quel type de smartphone avez-vous besoin? Si vous n’envoyez que des SMS et vous connectez à Facebook deux fois par jour, un appareil à 65€ peut amplement suffire. En revanche, si vous êtes un mordu de photographie et voulez un appareil qui tienne la comparaison avec un compact, pour pouvoir capturer le moment présent et le partager sur les réseaux sociaux instantanément, alors il vous faudra un appareil nettement plus performant… Chaque smartphone ou presque a des atouts exclusifs qui le rendent plus intéressant qu’un autre en fonction de vos besoins.

De notre point de vue, il peut être intéressant de dresser une liste des fonctionnalités que vous aimeriez retrouver dans votre future acquisition, voire de vous poser quelques questions:

  • Surfez-vous sur Internet avec votre smartphone?

Pas de secret, il vous faut un appareil 3G ou 4G. Dans ce cas de figure, il y a moyen de trouver des appareils à partir de 150€, mais pour profiter pleinement des formules data, avec téléchargement d’apps, jeux, GPS, etc., mieux vaut investir pour un appareil milieu de gamme (250€).

  • Êtes-vous plutôt casse-cou ou pas?

De plus en plus d’appareils proposent une armature renforcée, notamment pour les sportifs. On en trouve facilement à 250€, et ils sont parfois équipés d’écrans ultra-résistants. Pour 85€, vous aurez généralement un smartphone assez résistant niveau coque mais disposant d’un écran qui se griffe beaucoup plus facilement.

  • Souhaitez-vous beaucoup jouer sur votre smartphone?

Le processeur a ici toute son importance. Un appareil de type Asha vous permettra tout à fait de jouer, mais pas aux dernières révolutions techniques. Mieux vaut donc opter dans ce cas de figure pour un iPhone, un Android milieu de gamme ou un Windows Phone, bien que le catalogue de jeux de ce dernier soit encore limité.

  • Avez-vous déjà laissé tomber votre smartphone dans la cuvette des WC?

De plus en plus de constructeurs proposent des appareils waterproof. Et si l’appareil que vous convoitez tant n’est pas disponible dans ce modèle, sachez qu’il existe des solutions pour étanchéifier votre smartphone. Cela ne signifie pas pour autant que vous pourrez plonger à -50 mètres avec lui durant des heures, mais cela sera suffisant en cas d’accident ou de chute dans l’eau.

  • Consultez-vous souvent des médias sur votre écran?

De plus en plus d’appareils proposent des écrans de plus grande taille. Vous pouvez le demander à ceux qui en possèdent un : difficile de revenir à un plus petit modèle une fois qu’on est passé au XXL. Les smartphones à écran large demeurent cependant généralement plus chers que la moyenne.

  • Prenez-vous souvent des photos avec votre appareil?

Lorsque vous essayez les différents modèles, comparez-les toujours aux photos prises avec un iphone 4S. Si les photos sont de moins bonne qualité, elles feront sans doute pâle figure sur les réseaux sociaux d’ici un an. Une bonne optique coûte cependant assez cher puisqu’il faut débourser au minimum 300€ pour des photos de bonne qualité sur smartphone.

  • Envoyez-vous beaucoup de SMS?

Opter pour un appareil à clavier coulissant ou un BlackBerry peut-être une excellente idée, d’autant plus que ces derniers proposent une messagerie gratuite, pour peu que vous envoyez des SMS à des amis disposant aussi d’un BlackBerry. Pas besoin de dépenser une fortune en tout cas puisque 200€ permettent généralement d’avoir un bon modèle.

  • Disposez-vous déjà d’un écosystème favorable à un type d’appareil?

Certains appareils conviennent mieux à certains écosystèmes. Avoir un Windows Phone lorsqu’on a un mac par exemple n’est pas forcément très intelligent, dans la mesure où iTunes par exemple, ou iCloud ne sont pas compatibles. Du coup, mieux vaut opter pour un iPhone dans ce cas de figure. Même constat si vous disposez d’une PlayBook, optez davantage pour le BlackBerry qui va avec…

  • Avez-vous le besoin du tout personnalisable?

Certains OS sont très limités si vous n’y apportez pas quelques bidouilles… Pour beaucoup, Android est celui qui offre le plus d’opportunités, mais l’OS a également ses désavantages. Les bidouilleurs étant généralement des geeks, ils viseront de toutes façons les meilleurs modèles et s’en sortiront difficilement avec moins de 400€.

  • Êtes-vous un gros consommateur de musique et d’applications?

De plus en plus de smartphones ne permettent pas d’élargir l’espace de stockage. Si vous consommez beaucoup de musique ou de jeux, mieux vaut donc opter pour un appareil qui peut accueillir des cartes microSD, à moins que l’espace de stockage de base soit assez large. Quoi qu’il en soit, certains modèles vendus à 80€ disposent déjà de ces features.

Le Galaxy S3, l'iPhone 4S et le Lumia 900, les trois appareils "star" du moment.

Etape n°3 : Choisir l’OS

Tout comme votre ordinateur, votre smartphone intègre un moteur d’exploitation qui permet de faire tourner d’autres programmes (applications). Si le choix d’un OS pour les appareils entrée de gamme (<100€) n’est pas très important, il devient vite essentiel à partir du moment où vous faites l’acquisition d’un appareil qui vous servira dans de nombreuses situations. Un smartphone sous Android n’a pas grand chose en commun avec un BlackBerry ni un Windows Phone par exemple, tant au niveau des fonctionnalités que de l’interface. Pour beaucoup, il ne s’agit que d’un détail, mais un détail qui a une importance capitale pour votre confort.

A l’heure actuelle, le consommateur a le choix entre quatre OS principaux:

iOS : Présent uniquement dans les iPhone, iOS est simple d’accès, dispose d’un très large répertoire d’applications et est très populaire auprès de tous les publics. Les bidouilleurs passeront sans doute leur chemin de par le fait que l’OS est très fermé, mais il est possible de contourner certaines limites en jailbreakant son appareil…

Android : Très populaire auprès des jeunes, Android est également l’OS de smartphone le moins cher et offrant le plus de possibilités. En revanche, il est sans doute le moins accessible, n’offre pas une très grande sécurité et ne plaira pas à tous en raison de son interface très particulière qui le réserve aux bidouilleurs et à ceux qui aiment fouiller un peu partout.

BlackBerry : Longtemps réputé pour être l’OS par excellence des accros du SMS, BlackBerry conserve de sérieux atouts pour les mordus de l’encodage de messages, notamment grâce à son clavier physique et sa messagerie gratuite. En revanche, il se prédestine moins aux accros des applications et à ceux qui lisent beaucoup de médias sur leur smartphone…

Windows Phone 7 : S’adressant tout autant aux professionnels qu’au grand public, Windows Phone est un OS encore jeune, qui doit encore rattraper son retard dans plusieurs domaines mais qui demeure une excellente alternative à iOS, et dans une moindre mesure – car il ne s’adresse pas tout à fait au même public – à Android.

Et bientôt Windows 8 !

Pour se faire une meilleure idée des différents moteurs d’exploitation, il peut être intéressant de tester les différents types d’appareil en boutique. Choisir l’OS qui vous correspond le mieux vous permettra de pré-sélectionner votre appareil, chaque OS (à l’exception d’iOS) permettant de choisir entre plusieurs dizaines de modèles différents.

ex Geeko Lesoir 

 

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 09:23

 

Des prix erronés dans un supermarché sur deux

L'Expansion.com avec AFP - publié le 05/07/2012 à 17

 

Une enquête de le DGCCRF publiée ce jeudi révèle que dans plus d'un supermarché sur deux, certains prix sont faux. Et dans 60% des cas, l'erree en défaveur du client.

Dans 60% des cas, l'erreur est faite au détriment du consommateur.
Dans 60% des cas, l'erreur est faite au détriment du consommateur.
REUTERS/Eric Gaillard

Soyez "vigilants à la lecture de vos tickets de caisse". C'est ce que recommande la DGCCRF à la suite de la publication de son étude réalisée dans 1269 établissements de grande distribution. Car "des anomalies (sur les prix) ont été constatées" dans 54% des supermarchés, essentiellement alimentaires, contrôlés en 2011, annonce la répression des fraudes. "Le prix facturé était différent du prix affiché pour 7% des articles ayant été vérifiés. En outre, les erreurs étaient défavorables aux consommateurs dans six cas sur dix", ajoute-t-elle.

Le phénomène semble avoir pris de l'ampleur puisque lors d'une précédente enquête menée en 2008, 52% des établissements étaient en infraction, avec légèrement plus de produits présentant des erreurs (7,5%). Sur le grand nombre d'articles testés par le DGCCRF en magasin (68.593), le fait que plus de la moitié des erreurs ait pénalisé le client montre qu'elles ne sont pas que le fruit du hasard, juge Charles Pernin, spécialiste de l'alimentaire à la CLCV. "Il y a une part d'aléa, mais pas seulement (...) et il est très difficile de prouver que (ces erreurs) sont intentionnelles", selon lui.

Outre les hypothétiques fraudes, les supermarchés peuvent être victimes de leurs systèmes informatiques, les prix étant par exemple mis à jour sur les caisses dans la nuit, mais pas tout de suite en rayon. Les étiquettes électroniques, parfois mises à jour à distance, se répandent d'ailleurs dans la grande distribution pour automatiser cette tâche. "Ces irrégularités ont donné lieu à la rédaction de procès-verbaux, d'injonctions de rectifier les dysfonctionnements constatés et de rappels à la réglementation", poursuit la DGCCRF, qui entend poursuivre ses contrôles, dans un communiqué.

 

ex lexpansion.fr

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 07:03

Il suffisait d'y penser...EXCELLENT

 

 

Quand Jorge Lucero a décidé de déménager, il savait qu’il aurait beaucoup de mal à obtenir un prêt. Au lieu d’acheter, il a opté pour l’échange.

Quand Jorge Lucero a décidé de déménager pour l’arrivée de son deuxième enfant, il savait qu’il aurait beaucoup de mal à obtenir un prêt bancaire: au lieu d’acheter, il a opté pour l’échange, troquant son appartement contre une maison avec jardin sur l’île espagnole de Minorque.

EXCLAMATION 3-copie-4Il a suffi à cet ingénieur de 36 ans d’emprunter à la banque 160.000 euros et le tour était joué: beaucoup moins cher qu’une transaction traditionnelle, pour laquelle il aurait dû s’endetter très lourdement et sans doute prendre le risque d’acheter sans avoir revendu son appartement.

Or les banques espagnoles sont aujourd’hui de plus en plus réticentes à prêter de l’argent, après les années d’euphorie de la bulle immobilière qui se sont soldées par des millions d’euros d’emprunts impayés.

Avec sa femme enceinte, Jorge Lucero est aujourd’hui propriétaire d’une maison de 260 mètres carrés, évaluée 560.000 euros, avec trois chambres et trois salles de bain, à Mahon, sur l’île de Minorque aux Baléares: presque trois fois la surface de leur ancien appartement.

Le bon choix

« Pour une grande maison comme celle-ci, c’est un petit emprunt et la banque l’a accepté sans problème », explique l’ingénieur. « Je pense que nous avons fait le bon choix, à un moment où il est très difficile d’acheter et de vendre, je pense que les deux côtés sont gagnants ».

FLECHE

Encore isolée, cette pratique connaît une vogue grandissante en Espagne: le plus grand portail immobilier du pays, Idealista.com, proposait en septembre 1.200 biens à échanger, sur 900.000 maisons ou appartements, contre 257 deux ans exactement plus tôt.

Depuis août 2009, il existe même un site, « Teapetecemicasa.com » (« Veuxtumamaison.com »), qui ne propose que des logements à échanger. 4.800 personnes offrant leurs biens y sont inscrites.

« A une époque où les gens ne peuvent accéder au crédit parce que les banques ne prêtent pas, l’échange peut être une solution », estime Francisco Inareta, porte-parole d’Idealista.com.

Créances douteuses

En juillet, 46.980 prêts immobiliers ont été accordés en Espagne, un chiffre en chute de 44,2% sur un an et le plus bas depuis le début des statistiques officielles en 2003, signe du plongeon de l’immobilier qui a porté jusqu’en 2008 la croissance économique du pays.

Depuis le début de la crise, les banques espagnoles ont vu s’accumuler les créances douteuses, c’est-à-dire principalement les crédits immobiliers risquant de ne pas être remboursés.

Elles ont aussi beaucoup moins d’argent à prêter parce que beaucoup d’entre elles sont exclues du marché interbancaire et parce que la crise a tari les dépôts, explique Paula Papp, analyste financière de la société de consultants AFI.

« Les dépôts ne progressent pas à cause de la situation macroéconomique. L’autre levier laissé aux banques est de restreindre le crédit », ajoute-t-elle, estimant que les conditions devraient encore se resserrer, les banques étant contraintes de trouver des milliards d’euros pour atteindre les nouveaux ratios de capital imposés par l’Union européenne.

Négociation tendue

Pour Gabriel Aznar, agent immobilier qui a organisé l’échange de Jorge Lucero, cette formule est parfaite pour contourner les réticences des banques.

« Ce n’est pas la même chose de demander un prêt pour la valeur de 85 ou 90% d’une maison que de demander 50%, la différence étant couverte par la valeur du bien que j’échange », explique-t-il. « Pour les banques ce sont des ventes beaucoup plus faciles à financer parce que la valeur, et donc le risque, sont moindres ».

La négociation est parfois tendue, les deux propriétaires négociant d’arrache-pied pour parvenir à un accord sur le juste prix de leur logement. Pourtant, Gabriel Aznar a déjà conclu 30 affaires de ce type en deux ans. « Je ne pensais pas que cela aurait autant de succès », confie-t-il.

 

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 05:56

 

Jusqu’à quel point l’inégalité est-elle acceptable ? A en juger par les normes d’avant la récession, il s’agit d’un niveau très élevé, en particulier aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Peter Mandelson, du New Labour, a largement exprimé l’esprit des trente dernières années en déclarant qu’il se sentait intensément "détendu" par rapport au fait que des gens deviennent "salement" riches.

 

Devenir riche était effectivement le but de la "nouvelle économie". Ensuite, ces nouveaux riches gardèrent une part croissante de ce qu’ils gagnaient, lorsque les impôts furent réduits pour les encourager à devenir de plus en plus riches et les efforts pour diviser le gâteau plus équitablement furent abandonnés. Les résultats étaient prévisibles.

En 1970, le salaire avant impôt d’un PDG américain de haut niveau était environ 30 fois supérieur à celui d’un travailleur moyen, il est aujourd’hui 263 fois plus élevé. En Grande-Bretagne, un PDG de haut niveau gagnait 47 fois plus que le travailleur moyen en 1970 (hors bonus); en 2010, il gagnait 81 fois plus.

Depuis les années 1970, le revenu après impôt du cinquième le plus riche de la population a augmenté 5 fois plus vite que le cinquième le plus pauvre aux Etats-Unis, et 4 fois plus vite au Royaume-Uni. Encore plus important a été l’écart croissant entre revenu moyen et revenu médian : en d’autres termes, la proportion de la population vivant avec la moitié ou moins de la moitié du revenu moyen aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne s’est élargie de plus en plus.

Bien que certains pays aient résisté à la tendance générale, les inégalités ont augmenté dans le monde entier au cours des quarante dernières années. L’inégalité au sein des pays a augmenté; l’inégalité entre les pays a fortement augmenté après 1980, avant de se stabiliser à la fin des années 1990 et enfin de diminuer après 2000, lorsque la croissance de rattrapage dans les pays en développement s’est accélérée.

La croissance de l’inégalité laisse imperturbables les défenseurs idéologiques du capitalisme. Dans un système de marché concurrentiel, les gens sont censés être payés ce qu’ils valent : ainsi donc, les grands PDG ajouteraient 263 fois plus de valeur à l’économie américaine que les travailleurs qu’ils emploient.

Toutefois, les pauvres, affirme-t-on, sont de toute façon mieux lotis que si les gouvernements ou les syndicats cherchaient à réduire artificiellement l’écart de rémunération. La seule manière sûre de faire profiter les plus démunis plus rapidement de la richesse de "trickle-down" est d’abaisser toujours plus les taux marginaux d’imposition, ou, alternativement, d’améliorer le "capital humain" des pauvres, afin qu’ils acquièrent plus de valeur pour leurs employeurs.

Il s’agit d’une méthode de raisonnement économique qui est calculée pour plaire à ceux qui sont au sommet de la pyramide des revenus. Après tout, il n’y a absolument aucun moyen de calculer les productions marginales de différentes personnes dans des activités productives de coopération. Les taux de rémunération des dirigeants sont simplement fixés en les comparant à d’autres taux de rémunération de dirigeants dans des emplois similaires.

Par le passé, les écarts de rémunération étaient établis en référence à ce qui semblait juste et raisonnable. Plus la connaissance, la compétence et la responsabilité attachées à un emploi étaient importantes, plus la récompense acceptable et acceptée pour occuper celui-ci était élevée. Mais tout cela se déroulait dans des limites qui maintenaient un lien entre le haut et le bas. Les hommes et femmes d’affaires importants gagnaient rarement plus de 20 ou 30 fois le salaire moyen, et l’écart était beaucoup moindre pour la plupart des gens.

Ainsi, le revenu des médecins et des avocats était en général environ 5 fois plus élevé que celui des travailleurs manuels, et non pas 10 fois ou plus comme ils le sont aujourd’hui.

Une conséquence étrange

C’est en fait lorsqu’on a cessé de valoriser les activités humaines de manière non économiste, en utilisant le bon sens - c’est-à-dire en les inscrivant dans des contextes sociaux plus larges - qu’on en est arrivé aux méthodes fallacieuses utilisées aujourd’hui pour calculer les salaires. Il existe une conséquence étrange, bien que peu remarquée, de l’incapacité à distinguer valeur et prix : les revenus de la plupart des gens ne peuvent augmenter que s’il y a croissance économique.

Ceci est raisonnable dans les pays pauvres, où il n’y a pas assez de richesse à répartir. Mais, dans les pays développés, se concentrer sur la croissance économique est une façon extraordinairement inefficace d’accroître la prospérité générale, parce qu’elle signifie que l’économie doit croître, disons, de 3 % pour accroître le revenu de la majorité, disons, de 1 %.

Il n’existe non plus absolument aucune certitude que le capital humain de la majorité peut être augmenté plus rapidement que celui de la minorité, qui capture tous les avantages liés à l’éducation, grâce à leur richesse, conditions familiales, et connexions supérieures. Dans ces circonstances, la redistribution est un moyen plus sûr de parvenir à une large base de consommation, qui est en soi une garantie de stabilité économique.

L’attitude d’indifférence à la répartition du revenu est en fait la recette pour une croissance économique sans fin, avec les riches, très riches, et superriches s’éloignant toujours plus du reste de la population. Ceci devrait poser problème, aussi bien pour des raisons morales que pratiques.

En termes moraux, un tel système met la perspective de la bonne vie perpétuellement hors de portée de la plupart des gens. Et, en termes pratiques, il ne pourra manquer de détruire la cohésion sociale sur laquelle la démocratie - ou, en fait, n’importe quel type de société pacifique - repose en définitive.

 

ex Lalibre et Project Syndicate, 2012. www.project-syndicate.org

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