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La mini-jupe et la santé économique
On
dispose aujourd’hui de toute une batterie
d’indicateurs qui permettent de prendre le pouls de l’économie et de cerner les tendances qui s’annoncent.
Ils reposent souvent sur des formules compliquées et font appel à une multitude de statistiques. Le problème, c’est
qu’ils ne sont pas toujours fiables.
Il existe, à côté de ce type de données, d’autres
indicateurs, moins scientifiques et plus empiriques, qui peuvent donner une idée de la santé économique.
Le site Business Insider en a épinglé une vingtaine. En voici quelques uns.
La publicité pour les Marines
Quand les temps sont durs, beaucoup de jeunes décident de rejoindre l’armée pour trouver du boulot. Quand l’afflux de candidats est trop important, l’armée
décide alors de montrer un visage moins avenant dans ses publicités.
La consommation de bière
Quand la crise est là, les consommateurs ont tendance à rentrer chez eux plutôt que d’aller boire un verre après le boulot. Ce qui a un impact sur le secteur.
Entre 2008 et 2010 l’emploi a chuté de 12% chez les brasseurs pour 2% dans toute l’Europe.
La longeur des jupes 
Cet indicateur a été découvert dans les années 20 par l’économiste George Taylor. L’ourlet des jupes aurait tendance à remonter en parallèle avec le cours des
actions. Ce qui expliquerait la mode des mini-jupes dans les années 60.
La prostituée Lettone
En période de boom économique, les femmes trouvent plus facilement du travail, il y a donc moins de prostituées et donc, dans la logique de l’offre et de la
demande, le tarif horaire augmente.
Le moteur de recherche Google
A partir des centaines millions de recherches effectuées chaque jour sur son moteur de recherche, Google a essayé d’en tirer des tendances économiques pour
deux douzaines de secteurs. Et ça a l’air de marcher.
Les bons de réduction
En cas de ralentissement économique, les consommateurs font davantage attention aux bons de réduction que l’on peut trouver dans la presse ou dans des
prospectus. Au cours du 2e trimestre de cette année, l’utilisation de ces bons a augmenté de 4%.
Le rouge à lèvres
Cet indicateur, créé par Leonard Lauder, président d’Estee Lauder, démontre que pendant les périodes difficiles, les femmes achètent plutôt des bâtons de
rouge à lèvres que des sacs à main ou des chaussures.
ex Lecho.be
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