Double compétition à caractère professionnel et amateur, ce sont les concurrents de la seconde catégorie, soit deux tiers des engagés, et avant tout les motards en solitaire, le « prolétariat » du rallye, qui continuent d’incarner le « rêve de M. tout le monde », même si ils doivent souvent se saigner aux quatre veines pour s’aligner sur la ligne de départ.

Pour eux, baptisés les « poireaux », qui assurent leur propre assistance, il en coûte 14.800 euros d’inscription et quelque 25.000 euros pour un engin de course adapté à l’épreuve.

Ceux qui louent une assistance technique et mécanique doivent débourser à la louche quelque 20 à 30.000 euros supplémentaires et trouver évidemment les sponsors nécessaires à de telles dépenses.

 

Autos : double budget à minima

 

Passer de deux à quatre roues -hormis pour les quads dont le coût de participation est sensiblement le même que celui des motos- équivaut à doubler son budget à minima.

L’inscription -droit de concourir- passe alors à 25.000 euros pour chaque voiture, pilote et co-pilote compris. Mais c’est l’engin qui fait véritablement la différence et peut atteindre des sommes astronomiques pour les plus sophistiqués et performants.

La voiture -préparée et mise aux normes techniques pour entrer dans la course- est la plupart du temps louée avec assistance : dans ce cas de figure, on approche rapidement des 100.000 euros.

Les plus fortunés font acquisition du véhicule chez un constructeur. Dans ce cas, il convient de débourser de350 à 400.000 euros pour rouler dans les sables des déserts sud-américains.

Reste une petite poignée de « richissimes », comme le Qatari Nasser Al-Attiyah, qui a fait construire et préparerdeux Buggys californiens, un pour lui et l’autre pour le champion espagnol Carlos Sainz. On parle ici de millions de dollars investis par le vainqueur de l’édition 2011.

Quant aux constructeurs comme Mini, qui aligne cette année six voitures, le Dakar fait partie de l’ensemble de son budget d’exploitation annuel, dont le montant reste… confidentiel.