Le 11 septembre 2011, il constate qu’une femme s’empare discrètement de quelques denrées et quitte le magasin de Louvain-la-Neuve comme si de rien n’était. Le lendemain, il téléphone à la police et dénonce ce que la justice considère comme un vol à l’étalage. À l’appui de ses dires, le visionnement des images de la caméra de surveillance. Il n’en faut pas plus pour que Carole A., une Wavrienne de 51 ans, soit traduite en correctionnelle où elle a d’autant moins fait qu’elle n’en était pas à sa première comparution.

«Je ne vole pas souvent, mais c’est par période. À l’époque, je n’avais qu’un contrat d’intérimaire et j’avais peur de l’avenir. J’ai un fils aux études et ce n’est pas toujours facile de nouer les deux bouts. Aujourd’hui, ça va mieux, je n’ai ni dettes ni crédit à rembourser. L’incertitude m’a fait faire des bêtises…»

Le parquet n’était pas d’humeur à plaisanter. En 2008, il est vrai, l’intéressée avait bénéficié de la suspension du prononcé pour des faits de même nature. Voilà pourquoi il requit une peine de six mois de prison avec sursis probatoire qu’il espère efficace.

Me Goffinet souligna que sa cliente a d’initiative entamé une thérapie comportementale dont il espère des résultats efficaces. Elle a également pris la décision de ne plus entrer seule dans un commerce. Voilà qui devrait l’inciter à ne plus commettre de délit, même si, comme le dernier en date, il ne concerne que… 4,20 €!

Le tribunal l’a entendu : suspension du prononcé à condition de poursuivre le suivi thérapeutique.

J.Vd.

 

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